Kabowd Holding, la Gloire de Dieu dans l'agriculture
Kabowd Holding est un conglomérat d'entreprises. Il regroupe plusieurs entreprises reparties en filiales:
La farine de manioc est l’aliment de base au Congo, consommée par au moins 80% de
la population. Cette farine est non seulement chère dans un pays où 40% de la population
vit sous le seuil de la pauvreté, mais elle est produite et vendue dans des conditions peu
salubres, ce qui influence la qualité de cette farine pour être utilisé dans la pâtisserie ou
pour une vrai opportunité d’exportation pour le pays. Aussi, le niveau d’importation contre
la rareté des produits fabriqués au Congo dans les supermarchés et boutiques soulèvent
des questions sur notre sécurité alimentaire.
La Vision
Kabowd Holding a pour vision de contribuer à l’objectif de développement durable faim
zéro à travers la transformation de la farine de manioc de haute qualité en particulier et
la transformation agroalimentaire en général.
La Mission
Notre mission consiste à mettre à la disposition des populations une farine de manioc
de haute qualité non fermentée, moins chère dans un emballage biodégradable. Nous
proposons aussi d’autres produits comme la farine de maïs, les bouillies composées de
Maïs, farine de manioc, haricots, fruits et légumes. Nous sommes en phase test du
charbon bio et du manioc (chikwangue) en boite.
Le contrôle qualité est effectué par le laboratoire de l’Institut de Recherche Agronomique
(IRA), qui participe dès la sélection des matières premières jusqu’à l’assiette du client.
Les Valeurs
Kabowd Holding veut être une entreprise qui contribue à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) 1 ; 2 ; 6 ; 7 ;
12 et 13.
Interactions entre la nutrition et les Objectifs de Développement Durable (ODD)
- ODD 1 : éliminer la pauvreté sous toutes ses formes
Les pertes de productivité des individus souffrant de sous-nutrition ont été estimées à plus de 10% des
revenus de toute leur vie, tandis que les pertes de productivité nationale attribuées chaque année à la
seule malnutrition atteignent au moins 11 % du produit intérieur brut en Afrique et en Asie.
En revanche, les bénéfices tirés des investissements visant à lutter contre la malnutrition offrent un ratio
avantages/coûts moyen de 15 ; ainsi, même dans les hypothèses les plus prudentes, en investissant 1 USD
dans un ensemble d’interventions nutritionnelles fondées sur des bases factuelles, on obtient un
rendement moyen de 15 USD.
L’AMPLEUR DU PROBLÈME EST CONSIDÉRABLE Aujourd’hui, 161 millions d’enfants de moins de 5 ans
présentent un retard de croissance (sont trop petits pour leur âge), au moins 51 millions sont atteints
d’émaciation modérée ou sévère (ne pèsent pas assez pour leur taille), tandis que 42 autres millions sont
en surpoids ou obèses. En outre, plusieurs milliards d’adultes et d’enfants sont carencés en vitamines ou
minéraux, ce qui peut entraîner une anémie, la cécité, des troubles cognitifs, une plus grande sensibilité
à de nombreuses maladies, d’où une augmentation de la mortalité. Les pertes de productivité nationale
liées à ces pathologies peuvent atteindre 3 % de la production totale annuelle.
- ODD2 : éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir une agriculture durable
Les gouvernements accordent plus d’attention à l’importance de relier les politiques et les
investissements qui intègrent l’agriculture dans l’amélioration de la santé et de la nutrition. Les
interventions agricoles contribuant à la nutrition peuvent avoir des impacts nutritionnels positifs en
améliorant la qualité et la disponibilité des produits agricoles, ainsi que la qualité des aliments en termes
de diversité, de valeur nutritive et de sécurité. En revanche, la malnutrition nuit à la productivité des
personnes qui travaillent dans l’agriculture et les systèmes alimentaires. Pour que la population soit en
permanence bien nourrie, des efforts sont nécessaires pour favoriser l’accès à une alimentation saine, à
une meilleure connaissance des choix alimentaires, à une plus grande résilience des systèmes alimentaires
aux chocs économiques, climatiques et humains, et aux mesures destinées à remédier aux menaces
d’origine alimentaire pesant sur les consommateurs. Comme l’a souligné le Secrétaire Général des Nations
Unies, la réalisation de tous ces objectifs réduirait la faim à zéro (défi Faim zéro) et « serait propre à
renforcer la croissance économique, à lutter contre la pauvreté et à sauvegarder l’environnement »
(Nations Unies, 2012). En garantissant toute l’année l’accès à une alimentation suffisante, saine,
diversifiée et riche en nutriments pour tous, on promeut des régimes alimentaires sains et des systèmes
alimentaires sains. Cette stratégie repose sur une double approche : adopter une vision à long terme pour
remédier aux difficultés sous-jacentes, et répondre aussi d’urgence aux besoins immédiats.
- ODD3 : assurer une vie saine
Les synergies sont très fortes entre la santé et la nutrition ; une bonne santé passe par une bonne
nutrition. La malnutrition reste l’un des principaux déterminants de la charge mondiale de morbidité, avec
45 % de la mortalité infantile due à la sousnutrition. Entre 1990 et 2010, la charge mondiale de morbidité
imputable au surpoids et à l’obésité est passée de 52 millions à 94 millions d’AVCI (années de vie corrigées
du facteur invalidité). Des investissements appropriés au cours des 1000 premiers jours de vie (de la
conception jusqu’au deuxième anniversaire de l’enfant), notamment dans les domaines de la prévention
de l’insuffisance pondérale à la naissance, de l’initiation précoce à la pratique de l’allaitement et de la
promotion de l’allaitement exclusif, auront des retombées non seulement sur la vie de ces enfants, mais
aussi sur celle des générations futures. Le coût de mise en oeuvre des interventions nutritionnelles fondées
sur des bases factuelles s’élève à 370 USD par année de vie sauvée. Les bénéfices pour la santé mondiale
seraient bien plus grands.
- ODD4 : assurer une éducation et un apprentissage de qualité
Les enfants qui souffrent de retard de croissance à un âge précoce obtiennent de plus mauvais résultats
aux évaluations cognitives et ont des niveaux d’activité plus faibles. Un enfant ayant un retard de
croissance à 6 ans risque de perdre 4 années de scolarisation en termes d’altération de ses performances
associée au déficit de son développement cognitif. Plus de 2 milliards de personnes dans le monde, dont
environ 240 millions d’enfants, seraient carencées en iode, et ce manque d’iode est corrélé à une
réduction (jusqu’à 15 points) du quotient intellectuel de la population. Aucun pays ne peut se permettre
de gâcher à ce point les capacités latentes de ses citoyens. L’éducation des filles, notamment, s’est révélée
avoir des liens directs avec l’amélioration de la nutrition de leurs enfants, et des autres.
- ODD5 : assurer l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes
L’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (notamment des filles, des femmes adultes et des
populations vulnérables et marginalisées) sont des éléments essentiels pour une bonne nutrition. Les lois
et politiques sur l’égalité et l’autonomisation des femmes contribuent grandement à garantir une bonne
nutrition pour tous. Les filles et les femmes dénutries sont souvent les moins à même de bénéficier du
microcrédit, de la scolarisation ou d’emplois rémunérés parce que leur capacité de travail est moindre,
leur santé est altérée ou parce qu’elles ne parviennent pas à utiliser les ressources à leur avantage.
- ODD6 : assurer un approvisionnement en eau et un assainissement durables
Des mesures appropriées doivent être prises dans l’ensemble du système alimentaire, et ce, en
s’appuyant sur une bonne compréhension de la nature du contexte alimentaire local dans lequel les choix
alimentaires s’inscrivent. Une bonne nutrition est à la fois une composante et un produit de ces choix.
Toutes les formes de sous-nutrition ainsi que le surpoids et l’obésité reflètent (au moins en partie) la
nature facilitatrice ou inhibitrice du contexte alimentaire local en ce qui concerne le choix approprié. De
meilleures chaînes d’approvisionnement alimentaire peuvent profiter à la nutrition par le biais de la
réduction ou de la stabilisation des prix des aliments, de l’allongement de la disponibilité saisonnière des
aliments riches en nutriments, de l’amélioration des flux d’information, ou de l’application de normes de
sécurité sanitaire des aliments. Lorsque ces systèmes sont défaillants, comme en cas d’urgence ou de
grande volatilité des prix des aliments, des filets de sécurité sont indispensables pour protéger la
consommation alimentaire et la nutrition des populations les plus vulnérables de la planète.
- ODD12 : instaurer des modes de consommation et de production durables
Des mesures appropriées doivent être prises dans l’ensemble du système alimentaire, et ce, en
s’appuyant sur une bonne compréhension de la nature du contexte alimentaire local dans lequel les choix
alimentaires s’inscrivent. Une bonne nutrition est à la fois une composante et un produit de ces choix.
Toutes les formes de sous-nutrition ainsi que le surpoids et l’obésité reflètent (au moins en partie) la
nature facilitatrice ou inhibitrice du contexte alimentaire local en ce qui concerne le choix approprié. De
meilleures chaînes d’approvisionnement alimentaire peuvent profiter à la nutrition par le biais de la
réduction ou de la stabilisation des prix des aliments, de l’allongement de la disponibilité saisonnière des
aliments riches en nutriments, de l’amélioration des flux d’information, ou de l’application de normes de
sécurité sanitaire des aliments. Lorsque ces systèmes sont défaillants, comme en cas d’urgence ou de
grande volatilité des prix des aliments, des filets de sécurité sont indispensables pour protéger la
consommation alimentaire et la nutrition des populations les plus vulnérables de la planète.
- ODD17 : revitaliser le partenariat mondial
Il est nécessaire de revitaliser le partenariat mondial au service du développement, et la nutrition montre
la voie. En l’espace de seulement cinq ans, le Mouvement pour le renforcement de la nutrition (SUN) est
passé d’une idée à un réseau mondial de partenaires informels travaillant en collaboration à la recherche
d’un consensus sur la meilleure façon de renforcer les interventions nutritionnelles. Par ailleurs, le Comité
de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) et d’autres initiatives mondiales, dont la CIN2, offrent une plateforme
pour catalyser les priorités politiques et les mesures urgentes. Les dirigeants des secteurs public et
privé commencent à considérer la nutrition comme un investissement dans le développement
économique et social pour renforcer leur pays. Les ODD offrent donc la possibilité de promouvoir le
partenariat mondial dans un nouvel esprit de solidarité, de coopération et de responsabilité mutuelle.
Des efforts concertés doivent être déployés pour promouvoir les meilleures pratiques du système
alimentaire axées sur les besoins des personnes les plus vulnérables sur le plan nutritionnel. Il faut que
cette démarche englobe toutes les parties prenantes et soit source de progrès pour les générations
futures. Les ODD peuvent être atteints si l’on place la nutrition au coeur de la problématique du
développement durable et qu’on la relie à tous les nouveaux objectifs ambitieux.
RESSOURCES: Le rapport technique complet rédigé par Patrick Webb, professeur à la Friedman School of Nutrition
Science and Policy à la Tufts University (Boston, États-Unis), sur la nutrition et les Objectifs de
développement durable est disponible sur le site de l’UNSCN : http://unscn.org/en/publications/nutrition-and-post-2015-agenda/
L’intitulé actuel de chaque ODD est donné à l’adresse suivante : http://sustainabledevelopment.
un.org/focussdgs.html. En novembre 2014, le nombre d’objectifs, leur intitulé, et les métriques
d’évaluation de la réussite sont encore à l’examen.