Coronavirus (Covid-19)

 

En décembre 2019, un virus inconhttps://www.who.int/nu de la famille des coronavirus est apparu dans le centre de la Chine qui a pris rapidement des mesures drastiques de confinement et de désinfection pour près de 60 millions de personnes. Cependant, le virus, comparable à celui de la grippe espagnole, se répand partout dans le monde paralysant des pays entiers, suscitant la psychose et plongeant le monde dans une crise inédite depuis la seconde guerre mondiale.

Le 31 décembre 2019, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a alerté sur plusieurs cas de pneumonies dans la ville de Wuhan (Province Hubei de Chine). Mais ce virus ne ressemblait à aucun virus connu.
Le 7 janvier 2020, les autorités chinoises ont confirmé qu'il s'agissait bien d'un nouveau virus de la famille des coronavirus. Dans un premier temps il a été baptisé temporairement "2019-nCoV" puis définitivement COVID-19 ou SARS-CoV-2.

TRANSMISSION - Alors que la source du coronavirus est sans doute la chauve-souris, l'animal ayant facilité la transmission du virus à l'homme, également appelé "hôte intermédiaire", pourrait être le pangolin, qui est souvent l'objet de trafic illégal en Asie. Des scientifiques chinois ont découvert que 99% des génomes du virus trouvés sur le pangolin étaient identiques à ceux trouvés sur les patients infectés.

Après l'arrêt d'une partie de l'activité économique chinoise qui avait entraîné la diminution de la pollution atmosphérique, c'est au tour de l'Europe, et plus spécialement en Italie, en Espagne et en France que les niveaux de pollution décroissent significativement.

Lorsque les déplacements pendulaires (domicile <-> travail) et que l'activité économique s'interrompent, c'est une véritable bouffée d'air pur pour l'atmosphère. C'est la conséquence de la pandémie liée au coronavirus COVID-19 qui paralyse littéralement l'Europe.

Ainsi, le satellite Copernicus Sentinel-5P a pu détecter une chute de la pollution atmosphérique au-dessus de l'Italie, plus spécifiquement en ce qui concerne les émissions de dioxyde d'azote. "Cette diminution est particulièrement visible dans le nord de l'Italie, ce qui coïncide avec le confinement national mis en place afin de prévenir la progression du coronavirus" explique l'Agence Spatiale Européenne (ESA).

Le dioxyde d'azote est un polluant caractéristique du trafic automobile et marin, c'est pourquoi il se concentre le long des voies de circulation. Il et également émis par les centrales électriques et les installations industrielles.
Le NO2 est un gaz oxydant puissant, qui pénètre facilement dans les poumons. A des concentrations dépassant 200 µg/m3 sur de courtes périodes, il provoque des irritations et des inflammations de l'appareil respiratoire et une augmentation de l'hyperréactivité bronchique chez les asthmatiques. Enfin, le NO2 réagit dans l'air des villes et contribue à la formation d'autres polluants, ozone et particules secondaires.

Une nouvelle étude pointe mercredi la responsabilité de l'activité humaine et de la destruction de la biodiversité dans l'apparition de nouveaux virus venus du monde animal, tel le coronavirus à l'origine de l'épidémie de Covid-19.

Les chercheurs de l'école vétérinaire de l'Université de Californie ont étudié 142 cas de "zoonoses" virales (maladies transmises de l'animal à l'humain) répertoriées dans des études depuis 2013, qu'ils ont ensuite croisés avec les listes de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui classe notamment les espèces en danger.

Les rongeurs, primates et chauve-souris ont été identifiés comme hôtes de la majorité des virus transmis à l'Homme (75,8%) et les animaux domestiques comme porteurs de 50% des zoonoses identifiées.

Parmi les espèces sauvages menacées, "celles dont les populations sont en baisse en raison de l'exploitation et de la perte d'habitat partagent plus de virus avec les humains", notent les chercheurs dans le magazine Proceedings of the Royal society (sciences biologiques).

La faune exploitée, son habitat détruit

"Nos données illustrent la manière dont l'exploitation de la faune sauvage et la destruction de l'habitat naturel sous-tendent les transferts de maladies, nous confrontant au risque de maladies infectieuses émergentes", a déclaré à l'AFP Christine Johnson, qui a dirigé l'étude, réalisée avant l'apparition de l'épidémie actuelle, qui pourrait selon certains scientifiques venir d'une espèce de chauve-souris.

"Nous modifions les territoires par la déforestation, la conversion de terres pour l'agriculture, l'élevage ou la construction. Ceci augmente la fréquence et l'intensité des contacts entre l'humain et la faune sauvage, créant les conditions idéales pour des transferts viraux", a-t-elle souligné.

Un million d’espèces animales et végétales en danger de disparition

Selon les experts biodiversité de l'ONU (IPBES), un million d'espèces animales et végétales sont en danger de disparition en raison de l'activité humaine.

En 2016, l'agence des Nations Unies pour l'environnement avait souligné que quelque 60% des maladies infectieuses chez l'Homme étaient d'origine animale, et 75% des maladies émergentes. 

Elle avait estimé que ces dernières avaient eu un coût direct sur les deux dernières décennies de 100 milliards de dollars, qui pourrait être démultiplié si elles passaient au stade de pandémie humaine, comme l'a fait le nouveau coronavirus. 

Source: notre planète.info, LCI et 7sur7

 

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