Ce vendredi 2 mai, nous vous proposons un atelier de création d’une haie sèche de 15h à 19h au Jardin Partagé.

La haie sèche (ou encore haie morte ou haie de Benjes) consiste à monter un muret de branchages de bois mort contenus horizontalement entre des piquets enfoncés dans le sol, servant de cadre.

L’avantage majeur d’une haie sèche réside dans sa rapidité d’installation : elle ne demande pas d’attendre plusieurs années avant de former une véritable clôture. Elle ne coûte quasiment rien, s’intègre aisément de façon décorative dans un jardin d’inspiration naturelle, tout en se révélant utile pour se transformer en corridor biologique.

En effet, à la façon d’un hôtel à insectes, la haie morte sert d’abri à insectes, de gîte pour petits mammifères, et autres auxiliaires utiles au jardin. Quantités d’oiseaux sont susceptibles d’y nicher et même d’y nidifier : bruant jaune, rouge gorge, pouillot véloce, accenteur mouchet, linotte mélodieuse, troglodyte mignon, etc.

La haie sèche contribue à restaurer l’humus grâce aux champignons et aux organismes saproxylophages (qui ne consomment que le bois mort).

En tant que haie, elle fait barrage au vent et à la pluie, et participe à l’établissement d’un microclimat favorable aux cultures du potager.

D’ailleurs, la haie sèche peut tout à fait servir de support à certaines cultures potagères en ajoutant des feuilles mortes et du compost. On peut ainsi y cultiver des courges rampantes par exemple. En ajoutant des boutures de saule et de noisetier dans la haie sèche, celle-ci pourra même servir de base à une haie vive.

2 mai 2025: Création d’une haie sèche