Aller à vau-l’eau

Sans aucun rapport, ce « vau » sans -e, avec l’enfant de la vache. Comme le latin vallis ou valles, dont il provient, le « val » est une forme de paysage : une zone plus basse entre deux plus élevées. « Vers le mont », « à mont » (« amont »), c’est plus haut, avant. « À val » c’est plus loin, après vers le fleuve et, par le fleuve, vers la mer.

« Aval », « en suivant la pente », s’est prononcé « vau » avec un l , quelque chose comme « vaw », écrit « vau » au XVIe siècle. On dit alors « à vau de route » (en « dé-valant la pente »), mais aussi « à vau de vent », « à vau de pays » et « à vau de l’eau ». Seule cette manière de parler a survécu, on ne sait pourquoi. Elle suggérait à la fois la descente, d’où l’échec, et le laisser-aller. Avec le verbe « aller », cette expression fait partie des façons de dire l’échec et la passivité devant les difficultés de la vie.

Au grand dam de quelqu’un
Battre...
En avoir sa claque
En goguette
Être à la bourre
Être aux trousses de quelqu’un
Faire un tabac
Il y a péril en la demeure
Mettre à l’index
Prendre ses cliques et ses claques
Piriolles et cabriettes
Redorer le blason
Se casser la nénette
Un joyeux drille